Où s’arrête la bienveillance et où commence le laxisme ?

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23 mois dans quelques jours. Ca fait un nombre incalculable de jours de bonheur, de joie, de rires. Ca en fait aussi, un paquet de moments « gris’. Appelons comme ça ces instants de doute. Pas noirs quand tu cries, pas blancs quand tout roule. Ces instants où tu ne sais pas. Tu ne sais pas si tu franchis la ligne, si tu fais bien, si ça va marcher, ce que ça va donner.

Ces moments « entre les deux ». Où tu ne sais pas si tu dois pleurer ou rire. Où même l’enfant sent que tu es partagé(e) et semble attendre la suite. Il attend ta réponse. Ton point de vue. Il attend de savoir si c’est bien ou mal. Sauf que parfois, c’est ni complétement bien, ni complétement mal. Alors tu hésites.

Peut être que tu n’as jamais fait ça enfant. C’est donc nouveau pour toi. Tu ne peux pas prendre exemple sur ce que tu as connu. Je n’ai jamais escaladé mon frère pour atteindre un objet convoité en hauteur… j’avais pas de frère !. Je n’ai jamais jeté mon repas au chien… j’avais pas de chien. Alors comment réagir ? Comment s’assurer que notre réaction est bienveillante ?

Je lisais dans un article dont malheureusement je n’ai pas gardé les références, que, je crois, 65% des parents français se trouvent trop laxistes. Et que 85 % donnent des fessées. Les parents se sentent tellement dépassés (ou ont peur de l’être) qu’ils dérapent et serrent la vis. Ce qui n’a pas l’air de retirer cette angoisse puisqu’ils la gardent jusqu’à l’adolescence. Ils serrent puis culpabilisent puis se font pardonner puis resserrent etc etc etc. Comment sortir de ce cercle vicieux du « je crie mais je m’excuse, mais je re crie mais je me re excuse » ? Est ce que la peur du laxisme vire à l’angoisse ?

Je me dis, et ça n’engage que moi, que nous vivons dans un monde de performances. On se doit de réussir. Nos métiers, nos couples, nos mômes. Et nous n’avons pas forcément les outils pour le faire. Cette insécurité doit forcément amener de l’angoisse. Nous sommes la première génération à tenter d’être bienveillante. Dans de nombreuses familles ce sont les parents de mon âge qui sont les premiers à arrêter la violence. C’est donc tout nouveau pour tout le monde. On se doit d’apprendre et tant mieux. Ca ne nous rendra que meilleurs. Et cette peur qui en ronge un bon nombre, n’empêche en rien le danger. Se laisser bouffer par cette peur de tout rater, de faire des enfants rois n’apportera rien. J’ai même envie de dire qu’elle nous vient de l’extérieur, des proches, des « amis », de la société mais qu’elle n’a pas à nous appartenir. Elle n’est pas à être en nous.

La bienveillance, l’éducation positive, n’est pas un fond. C’est une forme. La manière d’amener les choses. Mais ces choses sont communes à quasiment tout le monde. Avec des nuances mais « en gros », tout le monde cherche la politesse, la liberté d’esprit, la gentillesse, l’altruisme. Bien se tenir à table, bien parler, se faire des amis, aimer apprendre… Je veux dire ces « règles » sont inhérentes à la vie en communauté et concernent tout le monde, les enfants en premier lieu puisqu’ils ont à les apprendre. On ne vole pas, on ne tue pas, on respecte les autres. C’est une quasi obligation. Celui qui ne connaîtrait pas ces règles (je ne parle pas de les appliquer, ça c’est de l’ordre du choix) ne ferait sans doute pas partie de « notre » société. Mais pour les apprendre il existe de multiples manières et si on résume très rapidement il y a une manière plutôt autoritaire, qui cherche à imposer et une manière moins autoritaire qui cherche à collaborer, suggérer. L’extrème violence ou le laxisme ne font pas parties de ces manières d’apprendre. Ils ne sont en aucun cas une éducation. L’un est de forme pathologique et l’autre tout autant, au mieux une absence totale.

Alors comment savoir si on est laxistes (vu qu’apparemment, ultra violent semble plus facile à déterminer) ? Et bien moi je ne me le demande JAMAIS. Je n’ai quasiment JAMAIS eu cette peur. Jamais, jamais.

*Parce que j’ai confiance en moi et en mes enfants, en notre saine relation d’amour et de partage
*Parce que si je me pose déjà la question, c’est que je me remets en question, c’est donc que je fais œuvre de réflexion et de présence, ce qu’un laxiste est incapable de faire.
*Parce que je ne suis pas parfaite donc je SAIS que parfois je suis meilleure et parfois je frôle la nullité mais que ce ne sont pas ces petits instants qui vont déterminer les 20 prochaines années de mes fils.
*Parce que j’ai toujours la possibilité en fin de soirée d’analyser mes doutes et de les revoir pour le lendemain.
*Parce que mes enfants ne sont pas et ne seront jamais parfaits et que ce je fais, c’est les aider à grandir. Mais leur vie reste leur choix. Et qu’ils feront des erreurs que je ne pourrais jamais empêcher, avec tout l’amour du monde. Ils ont aussi besoin de faire des expériences d’échec.
*Parce qu’être bienveillant, présent, aimant, maternant, ça n’a et ne sera jamais du laxisme.
*Parce que je refuse que la société me dicte comment élever mes enfants et donc que je refuse aussi qu’elle me file les pétoches inutilement.

Alors je lis souvent des « est ce que c’est bien de laisser ma fille faire ça parce que j’ai peur qu’elle prenne l’habitude or ca me gène alors ca m’énerve et je crie » … Bien ? Bien par rapport à quoi ? Le seul  » bien » qui est important c’est le mien et le leur. Si une action me gène moi, je suis en droit de l’annoncer aux enfants. Puisque je leur donne le droit de m’indiquer quand ça ne va pas afin que je puisse y remédier. Alors on a tous ce droit au sein de ma famille (sauf le chat parce que lui quand il miaule ça énerve tout le monde !! …). Peur des habitudes ? Prendront ils l’habitude de jeter leurs aliments par terre ? sérieusement ? vous imaginez mes garçons à 15 balais jeter des bouts de brocolis à travers la cuisine ?! Et de dormir à mes côtés ? ou de demander une tetée à 2h du matin ?? Ca va être chaud patate s’ils font 1m90 ! Mais entre nous, un enfant qui a toujours connu le dialogue, l’amour, le calme, une vie sans cris, sans violence, avec des règles claires et bien expliquées, bien appliquées par tous les membres de la famille, vous croyez vraiment qu’il jette des brocolis ?!

« Oui mais je le laisse faire beaucoup de choses et je ne suis pas sûre que … » Euh…soit ca nous gène et on l’indique en énonçant une règle « dans notre famille on ne fait pas ça », soit ça ne nous gène pas et personne n’a à interférer là dedans ! Est ce dangereux ou non ? cela vous gène t’il ou non (et pourquoi !) ? Si monter sur la table ce n’est pas dangereux et si ça ne vous gène pas, où est le souci ?? Si pleurer pour que maman vienne dans le lit 50 fois dans la nuit n’est ni dangereux ni gênant ? où est le souci ? ou comme dirait Thomas Gordon : « à qui appartient le problème ? » A l’enfant ? rarement … A vous ? possible, surtout en rapport avec notre propre enfance ! … A la société ? mais une société aussi violente et individualiste a t’elle à s’immiscer dans mon foyer ??!
Le laxisme commence là où VOUS n’indiquez pas clairement VOTRE ressenti. Pas celui dicté par votre maman il y a 20 ans, ou par Marcel R.  à la télé. le VOTRE.

Alors p’tet que vous en avez ranafout qu’il jette des brocolis. Ca arrive. Personnellement je me contre fiche qu’ils montent sur le canapé par exemple. Alors que pour d’autres; c’est la fin du monde. Ca peut évoluer aussi. Pour le moment se coucher à 22h (et se lever à 10h !) c’est autorisé. Ca ne le sera sans doute pas quand il y aura école. OK. Une part des règles est donc subjective et liée à la famille et à son mode de vie. Mais encore une fois, la bienveillance c’est une manière d’amener les choses. Que vous ayez 2 règles de vie et moi 15, ça ne fait pas de vous une « plus bienveillante » que moi. C’est même très souvent le contraire. L’enfant n’a pas besoin d’un cadre à mon avis, mais de règles de famille. Et c’est mouvant et personnel. C’est peut être une nuance mais je la trouve intéressante quand même. Car cadrer veut dire pour moi limiter l’enfant dans un carré. Or règles de famille ce n’est pas limiter c’est accepter que certaines choses se fassent ailleurs. Mais pas chez nous. (ou l’inverse). Et le chez NOUS est essentiel. Car il suppose une réflexion sur quel type de famille nous sommes, désirons devenir etc… Réflexion n’allant vraiment pas avec laxisme, ca écarte grandement le danger.

Est ce que j’ai l’air laxiste quand on s’enfile à 3 avec mes petits bonshommes un maxi pain au chocolat à 18h en revenant de la balade ? c’est fooorttt possible. Mère indigne qui file des cochonneries avant dîner ! Au buché !! Brûle sorcière laxiste, tes enfants te marcheront sur la gueule dans 10 ans. Ok. Ou sauront juste qu’il y a des jours, où rire en s’enfilant des pains au chocolat tout chauds, ca vaut tout l’or du monde. Que c’est de l’amour à l’état pur que de chercher le sourire de l’autre. Que parfois la vie n’a ni règles, ni horaire, ni brocolis. Qu’elle suit juste son chemin. Que maman, qui n’est ni une amie, ni une patronne, a aussi parfois, envie de sourire et de se lâcher. Et n’est pas parfaite. Ca apprend tout simplement à profiter de l’instant présent, parce qu’il n’y aura peut être ni chocolat ni sourire le lendemain. Et s’il y a bien une habitude que je souhaite qu’ils choppent, c’est bien celle là. T’as 90 ans à tirer sur cette Terre, mon fils. Alors éclate toi. Respecte, aime, et aide. Mais éclate toi. La peur, ce n’est que de la perte de temps.

Si vous avez des doutes sur des moments « gris » n’hésitez pas à les mettre en commentaires pour qu’on puisse tous donner notre avis et éventuellement vous aider.
Je vous remercie car vous êtes tous les jours plus nombreux à nous lire et ça fait vraiment chaud au cœur ❤

67 réflexions sur “Où s’arrête la bienveillance et où commence le laxisme ?

  1. j’aime j’aime j’aime…question qui revient souvent…!! mais ça va j’ai un peu la même philosophie: je me fait confiance et à mes enfants aussi! surtout quand je les voie à l’extérieur, qu’ils sont à l’aise et débrouillards, et ont des idées! alors si certains jours ou semaines (comme en ce moment) où ce sont des colères incompréhensibles tous les matins eh bin on fait ce qu’on peut du câlin à la mise de côté en espérant la fin de la période…et sinon des histoires et des chatouilles…(bref du temps ensemble)…en se posant des questions telles que « ai-je trop bougé les loulous cette semaine? »…

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    • Oui c’est important de regarder ce qui marche bien. Un « enfant roi » est souvent une étiquette donnée à des petits cools et qui des choses à dire et à exprimer. La liberté chez un môme fait peur ! C’est absurde alors tant qu’ils seront bien dans leurs baskets, je ne m’en ferais pas pour eux !
      J’ai des crises de 11h à 12h30 tous les jours depuis 3 semaines. Depuis quelques jours, miracle, plus un bruit (limite louche). Parce qu’ils voulaient participer à la prépa repas mais que ce n’est pas toujours possible. Alors maintenant ils mettent la table. 23 mois, normal lol … on a échangé un apprentissage contre un autre ! Les cris c’est terminé ! Mais il a fallu se remettre en question, élargir le cadre etc ! Pas tjrs facile !

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      • En ce qui me concerne un enfant roi n’est pas un enfant libre, mais un enfant qui ne respecte rien ni personne. Et il y en a. A la maternelle de ma fille il y a un petit de 3 ans, qui est comme ca. Il souhaite jouer avec un jouet, il le prend, il s’en fiche si un autre joue avec. Et si on lui dit quelque chose, il est pour lui le seul a décider, et au mieux il pique une crise jusqu’a ce que quelqu’un cede, au pire il peut meme se mettre a frapper les autres enfants.
        Personnellement dans ce cas, je ne juge pas les parents, parce que je ne suis pas a leur place, et que l’éducation ne fait pas tout ! Les genes, l’inné… Toutefois pour avoir discuté avec la maman une fois ou ma fille était clairement impliquée, elle refuse de lui refuser, au titre que ca pourrait géner son developpement. Donc ca fait trois ans que cet enfant n’a jamais entendu non de sa vie. Sauf que ben chez lui, comme vous dites, si ca ne dérange pas ses parents… mais a l’école, il y a un groupe, une commmunauté… Et du coup, ben il faut bien faire avec… Alors comment on doit expliquer a nnotre fille de 3 ans, que quand elle prend les foudre de ce petit tyran qui n’existe que pour lui (et qui le vit tres bien apparement), elle doit passer a coté ? Surtout que elle aussi a son caractere, et que du haut de ses trois ans, elle sait elle, lui dire qu’il abuse et que ce qu’il fait n’est pas bien, meme si elle est pas directement concernée !

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      • Ce sont souvent des enfants en grande souffrance parce que justement livrés à eux mêmes, obligés de gérer des décisions qui ne sont pas de leur âge et souvent ce mal être finit en enfants plutôt agressifs… Certains ont clairement des caractères plus forts et les deux réunis ne donnent jamais de bons résultats… à trop vouloir les écouter, on ne les entend plus… J’ai expliqué à mes enfants que ces garçons au parc qui sont un peu « plus » que les autres, n’étaient pas méchants mais avaient besoin des autres pour exister, ce qui est terriblement triste… l’empathie vaut mieux que le rejet, pour mes garçons comme pour ces enfants…

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  2. Je me suis posé la question du laxisme quand j’ai parlé de mes matins de week-end à mes collègues qui ont des enfants du même âge que le mien et qu’ils ont été outrés que je laisse mon fils de deux ans en autonomie.
    Le réveil du week-end a lieu à la même heure que les réveils de semaine (qui permettent d’être à l’heure à la crèche, donc je ne tiens pas à décaler son rythme de sommeil) : 7h15-7h30, parfois 8h quand on a du bol. Pour moi c’est trop tôt, j’ai besoin de mon week-end pour dormir un peu plus, pour le plaisir de trainer au lit… Donc depuis cet été on a expliqué à M.MiniDou qu’il pouvait se lever et venir nous voir, ce qu’il fait de façon autonome puisqu’il a un lit ouvert depuis cette période (s’il se pointe vraiment trop tôt on l’accompagne se recoucher). On fait un câlin, plus ou moins long, ensuite on lui donne son petit dej et il s’installe pour lire ou jouer, généralement dans sa chambre, peinard, pendant qu’on se recouche jusque vers 10h. À ce moment là il a généralement à nouveau faim et on se lève pour petit déjeuner/collationner ensemble. Le reste de la journée on fait des trucs avec lui. Cette situation a été installé après qu’on lui ait expliqué que les jours où on ne travaillait pas ça nous gênait vraiment de pas pouvoir dormir plus, mais que si lui n’en avait pas envie ou pas besoin (ou les deux) et ben il pouvait se lever et faire des trucs dans son coin, il n’était pas obligé de dormir aussi, par contre chez nous on respecte le sommeil des autres. Pour autant on ne lui demande pas d’être ultra silencieux. Il peut même allumer sa chaine hi-fi, mais pas trop fort.
    Par contre pour moi l’enfant roi n’est pas celui qui est cool et a des choses à dire. C’est celui qui dit « Je veux » et qui obtient dans l’instant (ou tout du moins aussi rapidement que possible) et à qui on ne refuse jamais rien, même si ce serait dans son propre intérêt, typiquement « Je veux me coucher à 23h pour regarder ce film./Comme tu veux mon chéri (peu importe que demain il y ait classe à 8h) » ou « Je veux manger au fast-food/Ok (même si on y a déjà mangé hier et avant hier) »

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    • hihihih ca ne me choque pas mais je comprebds que ca choque les gens 😀 mais tu as bien de la chance car j’aimerai beaucoup pouvoir me recoucher… malheureusement je n’arrive pas à m’endorimr en imaginant toutes les bitiz qu’ils sont capables de faire à deux en l’espace d’une demi heure 😀 ca me maintient éveillée de manière très efficace 😀

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    • je vous rassure vous êtes pas les seuls parents à faire cela…mes filles sont des grandes dormeuses, donc j’ai toujours été habitué de bien dormir et maintenant qu’elles vont à lécole il a fallu changer le rythme étant donnée que le réveil n’est plus à 9h. Mais lorsqu’elles étaient petites si un matin il était plus tôt que d’habitude pas question qu’elles prennent le rythme de se levé plus tôt alors je leurs expliquaient qu’il était trop tôt et les remettaient dans leur lit jusqu’à l’heure habituelle 9h. Je passait pour une égoïste aux yeux de certains, mais le résultat est que maintenant qu’elles sont grandes elles ont une heure ou elles peuvent venir réveillé papa et maman et avant cette heure, elles restent dans leur chambre et jouent calmement. C’est pas parce qu’on à des enfants qu’ils faut pas leur apprendre à respecter le sommeil des autres……

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    • J’aime bien ta définition de l’enfant roi. Enfant qui a l’air « bien dans ses baskets » à la maison mais qui sera très loin de ses baskets dès lors qu’il tentera de développer un semblant de vie sociale. L’enfant roi ne connait pas d’autorité et refuse d’avoir conscience des autres, de ce fait n’a pas la compétence pour respecter les autres et les considérer comme des égaux.

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  3. Bonjour,
    Je me pose rarement la question d’être trop laxiste, mais en ce moment, j’ai les gros yeux de la part de mon pédiatre et de certaines mamans de mon entourage car je n’arrive pas a laisser pleurer mon petiot la nuit. Il a 09 mois, et oui, quand il pleure la nuit, je me levé e tout redonne un biberon car je sais qu’il n’y a que ça qui le calme rapidement, et je sais que ma patience, la nuit, est limitée… C’est crevant, mais je me dis qu’à 10 ans ce ne sera plus qu’un mauvais souvenir 🙂
    Des bisous, bonne journée

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    • hihi tu as bien raison, et tu n’attendras peut etre meme pas aussi longtemps ! Je me suis tjrs levée, avec Papoune et ça ne les empeche pas d’etre de gros dormeurs maintenant ! Bien au contraire, ils savent que nous sommes là et sont plus détendus je pense.

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    • J’ai ce pb là aussi mais parce que je l’allaitais avant de le mettre au dodo! Je suis en train de résoudre ça en instaurant un moment de jeu entre la têtée et le dodo et en envoyant papa (qui ne sent pas le lait) lui caresser les cheveux, lui donner un peu d’eau, s’assurer que l’humidificateur et les « bruits blancs » fonctionnent. On y était presque mais une gastro est venue foutre le bordel 🙂 là c’était cododo et allaitement à volonté pour le pic viral. On reprend doucement les nouvelles habitudes installées et on devrait faire des bonnes nuits dans une dizaine de jours. Et ça sans le laisser pleurer. Des fois que ça puisse t’aider ou t’apporter des pistes de réponse… Bon courage

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    • ma fille a mangé la nuit jusqu’à 16 mois, s’il bois son bib et se rendors de suite c’est qu’il en a besoin! le pédiatre n’est pas dans le corps du petit à savoir s’il a faim ou non, et laisser pleurer est un non sens, au contraire, continuez! vous ne « l’habituerez pas » à avoir un bib la nuit en le lui donnant, tant qu’il en a besoin il le réclamera, quand il n’en aura plus besoin il ne le réclamera plus, les bébés savent s’écouter 🙂

      et non, non, non ne le laisser pas pleurer à la place, vous y perdriez du temps, de l’énergie, et même le moral.

      courage!

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      • je viens de prendre l’ordi de ma femme et suis tombé sur cet article, j’ai éclaté de rire sur l’exemple des brocolis par terre à 15 ans 🙂 on a eu notre lot de brocolis volants (et autres aliments volants non identifiés) mais ce fut qu’une courte periode et bien souvent il y avait un message très simple à comprendre : je n’ai plus faim …
        pour certain amis on est un peu des extra terrestres de l’éducation puisque pas de fessés/isolements et autres trucs du genre et il est monnaie courante qu’on soit HS en fin de journée, mais à chaque fois on est heureux de c’qu’on a fait et notre petitoune s’éclate alors tout va très bien 🙂 je n’étais pas du tout informé avant sur l’éducation bienveillante et j’avoue que ma femme m’a bien « éduqué » là dessus et bizarement il en découle que tout est simplement LOGIQUE, pas la logique que l’on entends et vois trop souvent, juste logique avec de l’amour et de l’empathie. c’est drôle je pourrais en parler des heures ….
        encore merci pour cet article très sympa, bonne continuation et bonjour chez vous !

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  4. Merci pour cet article! J’ai copié l’URL et le garde précieusement pour les prochains moments de doute 😉 ! Moi mon pb vmt cest le cris, je suis qq d’impulsive.. J’essaye de le travailler, de chercher d’autres moyens d’évacuer. Mais malheureusement avec mon 13mois qui hurle des que je sors de son champs de vision cest parfois bien compliqué.. Enfin on apprend ensemble, on l’aide à grandir et il fait de mm ac nous

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    • hihi j’ai passé de longs mois à attendre la sieste pour pouvoir aller faire pipi sans risque de finir sourde ^^ Je comprends tout à fait et ça évolue beaucoup avec le temps. Etant impulsive aussi, finalement la seule chose qui marche pour moi c’est d’anticiper les situations à risques, de savoir que ca ou ca, ca va poser probleme et de m’y preparer psychologiquement 🙂 Bon courage

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  5. waa super ♡ j aime ton article je me sens moins seul .pas facile de ce sentir extraterrestre je ne le laisse pas pleurer je cododote je trouve tjr une alternative il veut le couteau je lui passe la cuillère je détourne souvent la situation ca énerve mon epoux le seul hic de trouver un juste milieu apprendre a faire lq par des choses mon loulou a 16 mois très coller a moi et ca enerve mon entourage y compris mon epoux que faire :/

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    • je crois que c’est important de montrer qu’on maitrise (meme quand ce n’est pas le cas), de montrer que l’on sait où l’on va et qu’on ne fait pas n’importe quoi… deja ca nous auto-rassure 🙂 et ca peut rassurer l’entourage. Il faut à mon sens montrer l’exemple. Oui je sais qu’il me colle et c’est normal à cet age et je maitrise, je n’entretiens pas ça mais je réponds à un besoin. Plus on est sures de soi, moins ils trouvent la faille… D’autant que le plus dur va commencer dans quelques mois et ça sera normal aussi et non le resultat d’une mauvaise éducation. Il faut en etre convaincue je pense pour que les autres le soient aussi ^^

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  6. Merci pour cet article. Je me pose sans cesse la question ! Surtout aujourd’hui qui était un jour « gris »… Il me parle souvent de façon agressive et crie dès que je ne comprends pas ce qu’il veut et si je ne comprends toujours pas et bien il frappe… IL a 3 ans. On ne l’a jamais tapé, j’essaye toujours de l’écouter et de lui parler avec bienveillance mais chez lui cette violence devient systématique et je ne sais pas comment réagir. Ma réaction bienveillante ne semble pas l’aider, du coup je me retrouve à m’énerver. J’énonce sans cesse les règles surtout en ce qui concerne la violence physique.
    Ce que je me suis suis dit aujourd’hui c’est « à force d’essayer d’être bienveillante tu es en train d’en faire un « enfant roi » capricieux, regarde comme il te parle ! ». Je me sens juste déçue (parfois de lui, oui, en culpabilisant…) et je ne comprends pas qu’il ne s’imprègne pas du modèle (même si je suis sans cesse en recherche) que je cherche à lui donner. Bref, aujourd’hui je me trouve nulle.
    Mais ton article me rebooste un peu.

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    • je comprends tout à fait c’est tres dur je pense de ne pas se projeter et de ne pas se dire que ca va rester comme ça, et qu’il sera toujours comme ça, en grandissant. Avant d’en arriver à s’enerver je pense qu’il ne faut pas cultiver sa propre frustration et tenter de menager l’enfant en ne s’exprimant pas. Il faut bien montrer que cela nous déplait et que ce n’est pas un moyen de communcation acceptable. C’est difficile pour eux de ne pas reussir à gerer leur monde, à ne pas tout comprendre, à gerer aussi des emotions inconnues, on appelle bien ça une pré adolescence… un enfant roi est capricieux par douleur et souffrance de ne pas avoir de soutien et de personne qui lui explique le monde et ses regles. 3 ans c’est encore si petit ❤ montre lui, avec insistance d'autres moyens de faire, ne lache rien, et crois en toi et en lui. Il n'est qu'en cours d'apprentissage ! Hier encore il ne savait pas faire autre chose, regarde le chemin parcouru… Je suis sure que ça va venir. En tout cas je te le souhaite de tout cœur.

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  7. Piouf!! je découvre ton blog par cet article…comment dire? Quand on a toujours vécu avec la peur comme amie, le regard des autres comme juge, on a du mal vraiment à avancer parfois. Et puis à d’autres, on se sent fort dans ce qu’on fait, quand on regarde son enfant et qu’on se dit « pour lui, je fais le choix d’une vie meilleure, d’une vie sans peurs, sans MES peurs en tout cas, car il en aura bien assez des siennes propres. »
    Mes parents trouvent que je suis laxiste quand lorsque mon fils est fatigué et qu’il refuse d’aller dans le siège auto, on ne le frappe pas et le mettons de force dedans et limite en lui demandant de la boucler. On accueille, on attend, en lui expliquant, en essayant de voir ce qui pourrait faire qu’il coopère…ce n’est qu’un exemple. Et c’est vrai que souvent, quand je laisse passer des choses à la maison (sauter dans le canapé CHEZ NOUS) je me pose la question. Je fais bien? Oui! il est content et à moi ça ne pose aucun problème. Chez les autres, on respecte leurs consignes de ne pas mettre les pieds dedans. Bref, je pense que je relirai plusieurs fois ton texte lorsque des moments gris risquent de surgir 🙂

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    • Oui le regard que les autres posent sont la source premiere de bien des doutes et de bien des peurs (qui nous appartiennent et non à l’enfant) C’est compliqué de se faire confiance mais ca porte bcp de fruits ❤ bon courage ^^

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  8. Je voudrais vous remercier pour cet billet qui met des mots sur mon ressenti. C’est la première fois que je visite votre blog, je sens que ce n’est pas la dernière. Je suis maman d’un louloutte de 4 ans et d’un petit loulou de 5 mois. Pour ma fille j’ai essayé de faire les choses comme je le sentais (pas laisser pleurer, cododo, expliquer beaucoup même à quelques mois seulement) mais je peux vous dire que l’entourage faisait souvent les grands yeux et n’arrêtait pas de me répéter qu’il faut faire ainsi et ainsi. Ces rappels et comparaisons m’ont fait beaucoup de mal au point de douter fortement de moi-même par moments… Avec l’arrivée du petit frère j’avais décidé de me faire confiance et surtout de faire confiance à mes enfants. Ma fille m’avait montré le chemin dans les moments difficiles et maintenant je sais que, même si par moments je perdrai confiance en moi ou que je cupabiliserai, l’amour que je leur porte sera toujours la chose à laquelle je pourrai m’accrocher. Je me suis souvent posé la question si je n’étais pas laxiste car ds un entourage ou règles habituelles (saute pas sur le canapé, etc) les parents qui ont une approche bienveillante ont l’air des extraterrestres… La bienveillance est tout un chemin, elle facilite la rencontre avec ses enfants et avec soi-même mais elle se construit pas à pas chaque jour et il faut s’accrocher et y croire fort car les moments où on peu perdre pied sont très nombreux. Merci encore, c’est des articles comme le votre qui aident les parents dans les moments de détresse et de doute.

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    • merci beaucoup pour vos compliments ils me touchent beaucoup. Je ne pourrais pas ecrire si je n’avais pas été à votre place au moins une fois. Et des moments de detresse j’en ai aussi et c’est bien normal. J’essaie juste de rester positive, de m’ecouter, de les écouter et de determiner en fonction le chemin à suivre (bien qu’en fait ce sont eux qui déterminent ^^) mais on s’en sort, comme vous, jour apres jour ^^ Bravo pour le chemin parcouru avec la grande, c’est vraiment super le plus petit va pouvoir profiter de cette experience ^^ bon courage en tout cas et … à bientôt 😀

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    • Ca peut arriver à tout le monde, une petite semaine fatiguée ou malade et on se laisse aller à la facilité, on laisse filer des trucs qui nous genent, on accumule la frustration et du coup on veut serrer la vis (et l’enfant comprend plus rien ^^). Etablissons plutôt les regles de la maison, pas 50 mais une 10 ans et faisons ce qu’on peut pour NOUS y tenir pour qu’ils s’y tiennent ^^ ca rassure tout le monde de voir qu’il y a des regles ^^ ca permet aussi de ne pas perdre le fil rouge ^^

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  9. J’adore, j’aurai pût l’écrire cet article!!! En même temps ça m’arrive aussi de me demander si je ne suis pas trop sévère, du genre: mais pourquoi je lui interdit de faire ça finalement? C’est pas dangereux, ça l’éclate, et ç´a ne me gêne pas. Ok banco, amuse toi mon fils. En même temps c’est normal que l’on ait autant de doute, on ne reproduit pas ce qu’on a vécu, on inove!!!
    Et puis ce fameux enfant roi!!! Quand j’avais 16 ans je gardais souvent les trois gosses d’amis de mes parents contre rétribution. La petite dernière alors âgée de cinq ans en était un magnifique spécimen, une horreur de petit monstre pourri par ses parents. Elle adorait entre autre se dessaper entièrement puis nous narguer, et quand on réussissait à la ratraper pour la rhabiller nous tappait en hurlant. Tu vois le genre, ben j’ai eu de ces nouvelles y’a pas longtemps, à prioris elle ne se déshabille plus hors contexte, elle a la petite vingtaine fait des études ,à un mec et plein de copine, elle est pas devenus pire qu’une autre. Alors que l’on sait qu’il y’a un rapport directe entre la maltraitance subit enfant et la délinquance à l’âge adulte…
    Enfin bref, je ne fais évidement pas l’apologie du laxisme, mais je me demande ce que craignent tant les bonnes gens qui taxent ainsi l’éducation bienveillante.

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  10. Bonjour
    J’ai beaucoup aimé votre article, ce message, faites vous confiance !!

    Je suis maman depuis presque 5 mois d’une petite fille et j’avoue que l’entourage peut vite vous faire douter. Parfois dans mes doutes je les ais écouté et m’en suis voulue par la suite. Alors je revenais a mes principes.

    Papa et moi sommes dans une démarche d’éducation bienveillante mais j’avoue que je n’y connais rien !! Je lis beaucoup d’article pour m’informer et comprendre ce qu’est et comment etre bienveillant. J’avoue parfois ne pas etre sure d’avoir bien compris et je me demande si a la final je saurais faire et surtout si mon education ne reviendra pas trop souvent au galop. Mais comme vous le dites nous sommes une génération qui innovent c’est alors dur d’être droit devant les autres si soi meme nous ne sommes pas sur de nous.
    Je n’ai pas eu une enfance heureuse il m’a fallu presque 30 ans pour avoir confiance en moi, je ne veux pas faire vivre cela a ma fille.
    Heureusement des personnes comme vous accompagne des personnes perdues comme moi au travers d’article. 😉

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  11. merci pour ce texte….je suis pour cette méthode la, malheureusement je n’arrive pas à y parvenir. La fatigue, la nervosité de mon fils…. Je n’arrive pas à passer la journée sans cris, Sans qu’il pleure….
    J’étais une maman comblée Avant l’arrivée de mon 2ème. Tout simplement que le 1er n’avait pas atteint cet âge critique…. Et maintenant qu’il a 28 mois et que le 2ème en a 11, la vie est très dure… Il est parfois adorable, mais la fatigue le rend insupportable. J’ose espérer que ce n’est que la fatigue. Et même en me couchant, il prend 1h pour dormir, pour décompresser : en sautant, hurlant, parlant, chantant et criant…. Ca ne me gênerait pas, si cela ne réveillerait pas son frère. Tout semblé compliqué depuis qu’on est 4, moi qui voulait une famille de 3 ou 4 enfants, je me sens une maman lamentable…

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    • oh ma belle tu crois que les miens ne pleurent jamais ? qu’ils ne s’enervent jamais ? allons ca arrive à TOUS les parents ici présents. Les bons parents sont ceux qui cherchent des solutions, qui ne baissent pas les bras, qui lisent, qui s’instruisent, qui tentent des formations, des suivis … pas ceux qui n’ont aucun problème (car ca n’existe pas ^^) ni ceux pour qui tout parait simple (parce que c’est louche :D) Deux petits d’âges rpprochés ce n’est pas facile et ça demande beaucoup de courage quand les choses se compliquent. Les miens ont 1 minute d’écart 🙂 mais je suis sure que tu vas y arriver, il n’y a aucune raison mais ca commence deja par remplir ton propre reservoir, et s’occuper de toi et de ton image ! ces petits loulous en ont vécu des choses ! Il faut entendre ce qu’ils ont à en dire et ça prend du temps ! Bientôt le grand ira à l’ecole peut etre ? tu pourras souffler un peu ?

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  12. A reblogué ceci sur Association Les Parfantset a ajouté:
    Merci à Reggio & Twins pour ce bel article !
    C’est décidé je vais écrire NOS règles, claires et précises. Les mêmes pour TOUS les membres de la famille (parce que pour ça, on a du mal pour l’instant). Les afficher quelque part à la vue de tous dans la maison. Amandine

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  13. Génial comme article. Mais ma question serait comment pourrait on se faire confiance et faire confiance a notre relation avec nos enfants quand on démarre la bienveillance et la non violance quand ils ont déjà 6 et 5 ans

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    • il n’y a absolument aucun age meilleur qu’un autre pour démarrer et tu peux franchement te feliciter de démarrer et de ne pas te dire « à quoi bon ? » ! Tes enfants sont plus grands donc le dialogue plus facile et donc une vraie cohesion familiale autour de ce projet est possible ! Tu peux faire des super séances de recherches d’idees, d’ecoute des doleances de chacun, tu peux beaucoup axer sur le dialogue et c’est super ! L’effet de groupe c’est super et tu peux l’avoir donc sois en fiere fiere ! Vous allez etre une super famille, soudée et les enfants comprendront que parfois on se « trompe » et que surtout on peut évoluer, découvrir, apprendre… ils sont très adaptables ils vont vite s’en amuser je pense ! Bravo en tout cas !

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  14. merci, un point de vue bien intéressant. Ici la question se pose encore et encore sur notre façon de gérer les crises de rage de notre fille de 3 ans. Chez elle les émotions ont toujours été…intenses, sans demi mesure, elle vit et ressent à fond. Alors quand elle n’est pas contente….elle n’est pas contente du tout!! Et la frustration est bien douloureuse à gérer pour elle, crie, coups de pieds, tape….elle le fait avec nous mais aussi avec les autres enfants parfois. Nous essayons toujours de l’aider en mettant des mots, « tu as le droit d’être en colère, mais taper est interdit », « tu as le droit de ne pas vouloir jouer avec tel enfant mais je préfère que tu t’en éloigne plutôt que de taper, faire mal aux autres est interdit….. » mais lorsqu’il y a du monde autour de nous…..nous passons pour les parents qui laissons faire, qui nous moquons de sa réaction, qui tolérons, juste parce que nous prenons le parti de ne pas forcément intervenir physiquement…j’ai même entendu « vous lui parlez comme à une adulte alors que les enfants ont besoin d’entendre des mots adaptés à leur niveau de maturité »…..heu…? oui nous lui parlons comme à une personne capable de comprendre des choses…en faite nous lui faisons confiance, désolée…
    Bref pas facile de devoir sans cesse justifier nos choix et j’avoue que les doutes des autres ont tendance à m’atteindre au point de douter aussi….
    Bon courage pour tous les moments gris passés et ceux à venir!

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    • Justement … a qui appartient le probleme ? l’enfant ? non lui c’est (malheureusement) un stade normal de développement… quand il apprenait à marcher et qu’il se vautrait 80 fois par jour, bah ca paraissait normal à tout le monde ! Bah là y a aussi des ratés, mais elle apprend et je suis sure d’apres ton temoignage qu’elle apprend bien, et que tu es à son écoute …
      a toi ? oui peut etre mais tu fais au mieux non ?
      Aux autres ? evidemment ! Le probleme leur appartient, c’est eux que ca dérange dans leurs petites habitudes et schémas établis ! Si t’avais les cheveux verts ca serait exactement pareil… si le doute t’aide à evoluer, à te remettre en question positivement, alors ok … c’est que la question est bienveillante … s’il te tracasse et pire te detruit ou te fait reculer ? alors non cette personne ne te veut pas du bien, et ne veut pas du bien à l’enfant et dans ce cas ne mérite pas ton écoute… enfin c’est ma maniere de penser … personnellement je choppe mon petit garçon dans les bras et je pense qu’on dirait 2 indiens en transe 😀 mais je me contrefiche du regards des gens, mon enfant est en crise, et j’ai à gérer ça avec lui… le reste … ca me passe maintenant au dessus ! Mais ca n’a pas tjrs été facile ! Bravo en tout cas ! et bon courage !!

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  15. Cet article est arrivé le lendemain d’une nuit épouvantable. Une nuit où j’ai eu mal, où je ne pouvais pas le prendre, et il en hurlait malgré mes explications. Une nuit où tout prend des dimensions effroyables, une nuit à se traiter de mauvaise mère, une minute parce qu’on le laisse pleurer, la minute d’après parce qu’on l’a peut-être trop cajolé jusqu’ici. Une nuit à douter, une nuit à se demander ce que cet enfant deviendra avec une mère pareille.
    Et le lendemain… te lire bien sûr. Recevoir des appels d’autres mamans aguerries, qui te chuchotent à l’oreille que tu fais de ton mieux et c’est déjà énorme, que la vie c’est dur et plein de limites et qu’il est assez grand pour le comprendre. Qu’il faut lui faire confiance. Qu’on peut lui en demander plus, en lui expliquant, et qu’il sera fier d’y arriver tout seul.
    La nuit suivante, il a dormi. Et nous étions tous les deux très fiers de ce chemin parcouru.
    (Je te rassure dès la nuit suivante il a repris son rythme 😉
    Merci pour cet article ❤
    (Moi j'aime bien répondre aux gens qui font des commentaires savants à base de "tu le prends trop dans tes bras" que quand il aura 18 ans ce problème sera très probablement réglé. Cet argument s'applique à TOUT et est très rassurant. À 18 ans, il saura marcher, il saura parler, il sera propre, il ne voudra plus dormir dans les bras de ses parents, il n'aura plus sa tétine, il mangera à la fourchette, il ne se roulera pas en hurlant dans les allées du supermarché. Alors COOL, hein.)

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  16. Super article!
    Il m’a refait penser à un petit film que j’avais visionné en préparation à l’accouchement de mon premier et auquel je me réfère dès que des « problèmes  » surviennent ou que des extérieurs viennent critiquer notre façon d’élever nos enfants.
    Il faisait référence aux bonnes fées et méchantes sorcières qui se penchent sur le berceau lors de la naissance. Les bonnes fées apporteront que du positif, de la confiance et de la bienveillance alors que les méchantes sorcières apporteront tout le contraire et ne seront que dans la critique négative.
    Éloignez vous des méchantes sorcières, faites vous confiance et vos enfants s’élèveront (dans tous les sens du terme) et grandiront avec vous!
    Notre approche de l’éducation bienveillante a même fait des adeptes chez la génération précédente : mes parents plutôt autoritaires dans l’éducation qu’ils m’ont apportée voient tous les bienfaits de notre approche chez leurs petits enfants et en profitent énormément!
    bonne ccontinuation à tous les parents

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  17. Je ne comprends pas, tout est mélangé. Je pratique l’éducation respectueuse (RIE) et c’est tout sauf laxiste, tout en étant très bienveillant. Je ne vois perso pas le rapport entre bienveillance et laxisme. Au contraire, pour éduquer avec respect et sans punitions, il faut être très ferme.

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    • Il n’ya aucun rapport mais pour la plupart des gens, des proches, des amis, des familles, pas bien au courant … c’est exactement la même chose … Très ferme je ne sais pas mais en tout cas faut savoir dans quelle direction aller, ça c’est sur…

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  18. Cet article me parle beaucoup et remet beaucoup de choses en perspective. La question que je me pose par contre c’est ok on décide ce qu’on veut chez nous. Mais comment faire quand on est chez les autres? Par exemple, que nous ça ne nous dérange pas que notre enfant se mette debout sur le canapé ok, mais s’il le fait chez les autres on réagit comment? J’ai une petite fille de 15 mois que j’essaye d’élever selon les principes de la parentalité bienveillante. Avant de l’avoir je n’étais pas pour, car nous avons un couple d’amis qui a 2 filles. Ils sont eux aussi à fond parentalité bienveillante, seulement voilà, leur ainée est horrible, ils ne savent plus comment la gérer, il faut qu’elle soit le centre de l’attention tout le temps. Elle est franchement désagréable… Résultat maintenant ils sont un peu moins dans la bienveillance parce qu’elle leur en fait voir de toutes les couleurs. Donc légitimement j’ai un peu peur d’en arriver aux mêmes dérives… Comment être bienveillant tout en imposant des règles et des limites?

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    • Un enfant est très adaptable et est capable de comprendre que certains comportements sont possibles à un certain endroit et impossibles à d’autres endroits ou avec d’autres gens. Il arrive qu’un enfant accompagné avec bienveillance n’aille pas bien et c’est très triste mais ce n’est pas une recette miracle, parfois ça marche pas très bien, ça depend des phases de l’enfant aussi, et pas juste des parents… ca vient ça part, et parfois en remettant les choses à plat et les rgles de la maison qui conviennent à tous ca repart .. ou pas ^^
      Je crois vraiment pas que la bienveillance aille avec l’idée d’imposer. Des règles existent et elles sont identiques pour tous les membres de la famille et l’enfant les suit par imitation et par collaboration. Mais pas parce qu’on les lui impose. Car pour imposer il faut souvent une sanction ou une carotte et là on s’éloigne grandement de la base de discussion et d’ouverture à l’enfant.

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  19. Continuez à vous faire bouffer par vos gamins. Je ne vois que des commentaires de parents de jeunes enfants mais ils ne le vous rendront pas forcement. On eduque des enfants pour notre tranquilité aussi. La vie de parents n’est un sacerdoce où il faut plier ou se plier.Vous evacuez la gestion quotidienne d’un enfant en intellectualisant votre rapport à l’enfant. Il s’en contrefous que vous lui lassiez faire des crises ou non. L’éducation est un rapport de force et l’on eduque (prive, gronde, fustre ou tout ce que vous voulez) pour préserver son quotidien et son entourage. Laissez faire vos gosses, ne les fuster pas c’est pas pour ça qu’il ne finiront pas à moitié taré et qu’ils ne vous cracheront pas à la gueule.
    Réfléchissez moins et faites simplement selon ce que vous pensez qui est bon sur le moment.

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    • C’est intéressant ton point de vue et c’est pour ça que je l’ai validé même s’il ne va pas apparemment dans le même sens que le mien. Il y a plusieurs éléments dans tout ça : déjà je n’attends pas qu’ils me rendent quoi que ce soit, c’est leur vie, moi j’accompagne après ils s’auto gèrent dès qu’ils le peuvent et même si ça va à l’inverse de ce que j’imaginais.
      Ensuite je pense que la bienveillance étant une forme, c’est une manière de faire et qui n’empêche pas les règles. Ces règles sont pour la tranquillité de TOUS, pas juste la mienne. La mamie dans le bus qui aime pas les enfants qui hurlent, le monsieur dans le resto qui veut pas être dérangé… ce sont des règles de vies normales. Je n’ai pas l’impression de plier, loin de là et je gère mes enfants, comme une petite entreprise. Du reste je suis plutôt une sorte de régence ^^ « le temps de ».
      Je ne pense pas qu’un être humain, quelqu’il soit s’en contrefoute. Personne n’aime à pleurer seul sans le soutien de ses proches, à 3 ou à 30 ans. Et alors pour le coup pour moi le rapport de force est une aberration qui empêche toute harmonie familiale et qui est contreproductive au possible car l’emploi de cette autorité liée à la force (souvent morale ou physique) est certes efficace mais au combien limitée dans le temps ! Vous croyez vraiment que je vais réussir à frustrer deux ados de 18 ans ? avec mon ptit 1m60 ? Mais le dialogue et l’écoute ça ne s’apprend pas à 15 ans, mais dans la petite enfance ! Et je pense vraiment que ce que je fais est « plutôt » bon mais le bon Dieu m’ayant fourni un organe de réflexion, bah ma foi je me permets de l’utiliser à mes temps perdus ^^

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      • Bug, il est vraiment dommage de réduire l’éducation à un rapport de force ! Et oui pour moi aussi la bienveillance est une forme et non un fond ! Mes enfants ont 6 et 8 ans, je commence à avoir un peu de recul sur le fait de parler et de « réfléchir » 😉 Pour l’instant ça marche pas trop mal, ils savent qu’ils peuvent avoir confiance en moi, mais ils savent aussi qu’il y a des règles, et les suivent plutôt bien. Evidemment parfois je crie, parfois même une fessée tombe, même si ça devient rare. Et je sais que mes règles ne sont pas les mêmes que chez les copines ou chez les voisins, je fais comme je le ressens, selon mes priorités à moi.
        Mon but n’est pas de « dresser » mes enfants, mais de les aider à grandir, à être eux même tout en sachant s’adapter à cette société qui a tellement de règles.
        Chez moi l’ambiance est bonne, mais pas laxiste pour autant 😉

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  20. Pour nous le mot « cadre » n’a jamais été un gros mot, il y a un cadre intrinsèque à notre famille juste parce qu’elle est composée de personnalités distinctes ayant envie de vivre ensemble (pour les adultes)… Je connais des « règles de famille » particulièrement violentes, arbitraires et frustrantes. Quand on est bien dans ses baskets en tant que personne, on propose le plus souvent une vie sympa à ses enfants avec des jours gais et moins gais… la vie quoi! Et ce, sans qu’aucun expert ou courant pédagogique ne vienne nous faire croire qu’on a besoin d’autrui ou de théories pour savoir faire… pour savoir vivre.
    PS: le mieux pour le point abordé quant au coucher… sera de faire comme nous: ne pas les mettre à l’école, les laisser trouver leur rythme comme vous avez le vôtre et vous émerveiller de constater que les enfants se mettent eux mêmes des règles de vie en place lorsqu’ils sont, par exemple, enthousiastes à l’idée de vivre le lendemain…!

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  21. Cet article est très intéressant! Je suis tombée sur votre page je ne sais plus trop comment, il y a quelques mois, et depuis je vous lis…
    Ma fille a 14 mois et je me pose beaucoup de questions sur les limites à fixer…
    Auriez-vous un ouvrage sur l éducation bienveillante facile d’accès pour « débutante » à me conseiller? 🙂
    Merci!

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  22. Lire votre article me fait un bien fou 😀
    Je passe aussi pour une extraterrestre pour bcp et surtout ma belle famille !
    Mais plus ça avance et plus je suis sûre de moi. Je vois bien que tout fini par passer. Et plus facilement quand on ne bloque pas a tout prix dessus. Il faut juste un peu de patience, et se dire que notre petit bout à des besoins et des envies.
    En ce moment je laisse ma fille (20 mois) jouer dans le salon sans intervenir. Alors évidemment c’est un joyeux b****l au final !!! Et en fin de matinée/journée on/je range …
    Mais je me dis bien que je lui apprendrais à ranger a un moment donné !
    Et elle apprend tellement vite (elle met déjà manteau/chaussures/ pantalon toute seule, mange seule,, bois au verre seule, se lave seule !)
    Alors courage pour celles qui doutent (ça nous arrivera toute notre vie !) mais rassurez vous et faites confiance en vous et vos progénitures !!!

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  23. tout ça est bien beau c’est vrai, il suffit d’ouvrir les yeux pour s’apercevoir que l’éducation à la « cool bobo peace and love tout est beau dans le monde des bisounours » fait des dégâts : la violence, l’insolence, l’agressivité, l’intolérance ont pris le dessus (dans les écoles, les lieux publics, dans les familles…)sur les valeurs telles que le respect, l’entraide, la politesse qui sont relayés au second plan… le problème c’est qu’aujourd’hui les parents ne savent même plus ce qu’est l’autorité parentale, notre société rejette la véritable autorité, on la dénature, on la déforme, on la diabolise… il y a tant de spécialistes qui se contredisent, que les parents sont perdus et ne savent plus comment appliquer leur autorité. Faire preuve d’autorité c’est aider nos enfants à se structurer, à se construire pour que plus tard ils affrontent la vie et son lot de difficultés car OUI adultes ils connaîtront la frustration, ils seront froissés ou déçus, ils auront des contraintes dans leur vie professionnelle et ou sentimentale. Faire preuve d’autorité c’est savoir dire NON (un NON juste) avec bien sûr le dialogue et une explication claire qui va avec pour que l’enfant soit rassuré, qu’il sente que c’est dans son intérêt, qu’il peut nous faire confiance, que ses parents sont là pour le protéger, le sécuriser. Faire preuve d’autorité c’est faire comprendre à l’enfant qu’il existe des lois sociales applicables à tous (vieux et jeunes) comment voulez que vos enfants comprennent qu’ils peuvent sauter sur vos tables et canapés alors qu’on les réprimandent pour ça à l’école??? alors oui vous allez me dire qu’ils savent faire la part des choses, dans ce cas pourquoi le font-ils à l’école????? parce que les parents autorisent ces comportements chez eux tout simplement. Pour la question des brocolis, perso j’ai déjà vu des ados jeter de la nourriture sur les autres à la cantine…mais bref et j’ai quelques questions : En quoi mon enfant serait plus épanoui si je le laisse dessiner sur un mur plutôt que sur une feuille, en quoi mon enfant serait plus épanoui si je le laisse manger des petits pains à 18h plutôt qu’à l’heure du goûter?? quel intérêt?? c’est juste une réponse immédiate au désir de l’enfant qui se sent de ce fait au fur et à mesure dans la « toute puissance » car tous ses désirs sont satisfaits. Dans la vie tous nos désirs ne sont pas satisfaits et ça ils doivent l’intégrer. Nous sommes en train de suivre le modèle éducatif suédois qui en paie les frais aujourd’hui, les enfants sont devenus les parents et les parents les enfants, ils décident de tout, ce qu’ils veulent manger, l’heure à laquelle ils se couchent, le programme télé, le lieu des vacances…Au final la Suède s’aperçoit qu’il y a une augmentation croissante d’ados malheureux et ou dépressifs ou égocentriques avec trouble de la personnalité. Alors oui pour une autorité bienveillante mais non pour le « grand n’importe quoi », arrêtons de diaboliser l’autorité, les sanctions et ou les punitions, aucun parents n’aiment punir son enfant, c’est une solution nécessaire de « dernier recours ». On explique les règles de vie et si malgré les explications, l’enfant transgresse ces règles alors il en subit les conséquences et ce sera pareil dans leur vie d’adultes. Bien sûr l’amour est essentiel mais le bons sens aussi, j’aime profondément mes enfants et mon garçon de 3 ans comprend très bien les interdits, il ne me craint pas, ce n’est en aucun cas un enfant soumis, si il obéit c’est parce qu’il sait que c’est dans son intérêt et que dans la vie il y a un temps pour jouer, se reposer, dormir, faire le foufou ou laisser maman quand elle a des choses à faire comme moi quand je le laisse jouer tranquillement….

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    • Je crois effectivement qu’il y a une immense part des choses à faire entre le laxisme que l’on connaît tous chez certaines familles et l’éducation bienveillante qui ne manque ni de cadre ni de règle mais qui se permet de les appliquer différemment, avec un prisme différent selon l’enfant. Le fond de l’aide à grandir reste souvent le même. En effet je n’encourage pas mon enfant à dessiner sur les murs. Mais je peux aménager un espace de dessin un peu plus grand qu’une feuille. Je m’adapte à ses besoins et non à ses envies. Maintenant je ne vous rejoins pas du tout sur les punitions qui sont à mon sen fortement inutiles car limitées dans le temps. Je ne crois pas non plus que la Suède soit en plein chaos mais j’en retire cette idée des personnes qui y habitent et qui parlent clairement d’une mentalité très différente d’ici. Il y a un passage chez Thomas Gordon tout à fait intéressant sur les autorités et dieu sait si elles sont multiples. Certaines sont naturelles et bonnes à prendre … d’autres beaucoup moins. Donc c’est à fortement nuancer… Nous fonctionnons en tout cas en schéma horizontal tout le monde a des droits, les mêmes, quelque soit l’age (le droit de ne pas avoir faim, de ne pas avoir sommeil etc…) mais aussi des devoirs … et je crois que c’est cette notion de devoir qui manque le plus à certains enfants…. et souvent aux parents du coup…

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  24. Merci pour votre réponse, je vous rejoins totalement sur la notion de devoirs qui en effet manque aux parents et de ce fait aux enfants. Par contre sur les droits, il y a certaines nuances. Croyez vous que l’enfant qui saute sur un canapé est synonyme de besoin? (je prends cette exemple car je vois beaucoup de parents qui laissent faire leurs enfants sauter sur les canapés, lits, tables…) sauter : pour un enfant oui c’est un besoin, mais sauter sur un canapé reste une envie, l’enfant qui a faim, oui c’est un besoin mais celui qui veut manger du chocolat le soir au lieu d’une soupe ou autre chose, ça c’est une envie. Un enfant de 3 ans qui refuse de manger tout seul pour que sa mère lui donne la becquée , ça c’est autre chose ce n’est ni un besoin, ni une envie, c’est un manque (manque d’attention dans la journée, manque de valorisation, régression quand un deuxième bébé arrive…) Encore quelques notions que beaucoup de parents confondent… Pour les punitions je ne suis pas d’accord, elles ne sont pas limitées dans le temps mais elles évoluent simplement en fonction de l’âge de l’enfant, on ne sanctionnera pas un enfant de 3 ans de la même façon qu’un enfant de 10 ans (comme par exemple demander à l’enfant d’aller se calmer et réfléchir 5 min dans sa chambre ou le priver de jeux vidéos pendant 1 journée et pour les ados c’est encore autre chose, là on favorise plus le dialogue et on demande à l’ado de se remettre en question..) Beaucoup de parents jugent la punition inutile tout simplement parce qu’ils ont déjà essayé « de façon désespérée »mais que celle-ci a été mal appliquée, je m’explique : dans un premier temps ils ont peur que cela blesse l’enfant, ils culpabilisent, peur de ne plus être aimés de leurs progénitures, que ce soit injuste pour lui, que celle-ci soit appliquée systématiquement dans un rapport de force, et c’est justement là qu’elle devient fortement inutile …. je persiste à dire que si la punition est donnée sur un ton ferme mais posé, dans un contexte familial aimant et avec une explication claire, l’enfant la respectera mais surtout la comprendra et en aucun cas il en voudra à ses parents (moi même j’ai déjà eu droit à un bisou de mon fils donné de façon spontanée après une punition. Je ne punis jamais mon enfant parce que je suis « à bout » ou « exténuée » je punis en dernier recours quand la règle n’est pas respectée. Alors rien ne prouve que les punitions sont inutiles, en revanche ne pas sévir dans certains cas peut à long terme porter préjudice à nos enfants…Je reviens sur les droits et bien sûr qu’un enfant a le droit de ne pas avoir sommeil ou de ne pas avoir faim et heureusement, ce ne sont pas des machines mais la différence avec un adulte c’est que nous, nous en connaissons les conséquences (nous allons être fatigués, énervés, susceptibles…) alors qu’un enfant de 3 ans n’a pas conscience des répercutions d’un manque de sommeil ou d’une alimentation déséquilibrée; que cela peut jouer sur son humeur, mais surtout sur son cerveau (problème de comportement, d’apprentissage et de mémoire) car le cerveau de l’enfant est en pleine construction…. . Nous considérons trop les enfants comme des « mini adultes » mais un enfant comme vous dites si justement n’a pas les mêmes besoins et il doit rester à sa place d’enfant, Françoise Dolto a dit « l’enfant est une personne » mais elle n’a jamais dit l’enfant est un adulte. De plus n’oublions pas que nous aimons nos enfants et nous les aidons à grandir pour qu’un jour ils nous quittent, qu’ils fassent leur propre vie, l’amour parent-enfant doit être différent de l’amour homme-femme, nous limitions ce lien à des sentiments alors que c’est un amour totalement différent que nous devons avoir envers notre enfant. Nous devons l’aimer d’amour bien sûr mais sans l’étouffer, l’aimer avec respect, l’aimer pour qu’un jour il devienne un adulte responsable, équilibré, heureux ce qui veut dire que nous devons le préparer à la vie (les joies, les peines, la réussite, les déceptions, les contraintes, les lois…) Et pour la Suède je n’ai pas dit que c’était le chaos mais qu’il y avait une augmentation de jeunes « mal dans leur peau » avec trouble de la personnalité, cela reste un constat bien malheureux et je pense que ça n’ira pas en s’arrangeant….En tout cas merci de m’ permis d’échanger sur ce sujet.

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    • C’est intéressant votre avis (même si je ne le partage pas sur certains points) mais je préfére une personne qui a réfléchit au sujet et qui a décidé ensuite quoi faire (même si ce sont des choix différents des miens) que ceux qui suivent aveuglément un système établi et qui prouve tous les jours ses failles : les gamins d’aujourd’hui sont 8 sur 10 à être frappés et punis, ça n’en fait pas des gamins modèles pour autant …J’apprécie que les gens puissent réfléchir…
      Après je ne partage pas du tout votre opinion sur la punition 😀 Dans le fond oui l’enfant apprend les frustrations liées aux règles de la vie en général et en société. Théoriquement on ne mange pas de chocolat au dîner. Et cette frustration suffit, le sévice n’a pas besoin de se rajouter, encore une fois, selon moi, à cette notion. Mes garçons ont 28 mois et ils apprendront très vite comment la société sévit. Moi c’est non et on en discute. Et si ça ne va pas, c’est toujours non et on en rediscute. Et si ça dépasse les bornes, c’est toujours non et on arrête d’en discuter un temps…Ou on collabore et finalement on peut faire un dînercrèpes dans la semaine avec du chocolat à tartiner et personne ne sera perdant… Je préfére leur apprendre à collaborer et à réfléchir à plusieurs que d’être assis sur une chaise à méditer sur la taille du plafond… surtout à cet âge.
      Mais bon nos différences font des enfants différents mais je suis sûre que la finalité est sensiblement la même puisqu’un enfant qu’on aime évolue souvent dans le même sens. 🙂

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  25. Avec mes deux grands, je voulais « pratiquer « une éducation bienveillante… puis gros, gros burn out (grosse fatigue parce que mon deuxième avait un RGO, parce que ma maman était gravement malade…) et grosse pression de la famille qui nous trouvait trop laxiste! Bref, les punitions et les fessées ont fait parti de notre quotidien surtout avec la grande qui nous testait beaucoup… Mais les punitions et les fessées n’ont pas arrangé les choses, au contraire, elle devenait de plus en plus « tyrannique ».Grâce à des lectures, des émissions de TV (les maternelles) et quelques heures de sommeil en plus, je me suis reposée la question de l’éducation bienveillante. L’arrivée de mon troisième a été le déclic et aussi une copine qui pratiquait cette éducation et qui avait des enfants supers sympas. J’ai décidé d’arrêter les fessées; (parce que parfois, la fessée peut aussi dégénérer…) et de limiter le plus possible les punitions.
    Avec les deux grands (qui ont 13 et 15 ans), les rapports se sont apaisés et nous sommes beaucoup plus dans la discussion. Je les laisse assumer les conséquences de leurs actes (exemples: tu n’as pas mis ton linge au sale, il n’est pas lavé. Tu ne ranges pas la cuisine quand tu rentres manger le midi: tu retournes à la cantine…). Bon, je suis parfois obligée de poser des ultimatums avec la grande (tu dois avoir fait le ménage dans ta chambre si tu veux sortir), mais c’est de plus en plus rare.
    Avec le dernier, pas une fessée à presque 5 ans et quelques très rares punitions et franchement, il n’est pas moins bien élevé que les deux grands! Son père a moins de patience et s’énerve et crie plus facilement et mon fils est plutôt moins obéissant avec lui qu’avec moi!
    A l’école, il est très rarement puni et les maîtresses m’ont toujours dit qu’il était mignon et ne posait pas de problèmes.
    Mon fils a des limites, nous vivons en famille et il y a donc des règles pour que chaque membre de la famille puisse s’épanouir. Il doit apprendre à partager avec les grands, ne pas réveiller tout le monde quand il se lève tôt, laisser son frère et sa sœur quand ils travaillent.. Il connait le pourquoi de ces règles, il sait aussi que les autres les respectent.
    Donc, non, la bienveillance n’est pas synonyme de laxisme. A mon avis c’est un autre moyen de faire comprendre à l’enfant les règles de vie en société. Mais c’est un moyen beaucoup plus cohérent à mon sens. Comment expliquer à un enfant qu’il n’a pas le droit de taper si nous même nous le tapons? Quelle crédibilité?

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  26. Merci pour cet échange
    J’ai l’intuition qu’on élève nos enfants tel qu’on voudrait que la société le fasse.
    Si je souhaite une société compétitive et clivante j’éduque mes enfants dans l’idée qu’ils deviennent des compétiteurs et je vais leur trouver des écoles avec 100% de réussite au bac.
    Si je souhaite que la societe ( la famille en est une petite cellule ) soit plus aimante et collaborative je les éduque pour qu’ils soit tels que je voudrais voir le monde évoluer.
    J’apporte ma part en donnant aux autres une meilleurs part d’humanité.
    L’éducation ne s’arrête pas à la porte de la maison, les copains, l’école, la vie se charge de former les poussins à devenir adultes.
    C’est pour ça que je ne culpabilise pas sur la forme d’éducation que je leur donne, la vie qu’ils menent ailleurs continue à les faire grandir.

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  27. J’ai comme l’impression que votre article fait des confusions. Il n’y a pas de lien entre laxisme et absence de fessée. La fessée n’est pas l’alpha et l’omega de l’éducation, ce n’est pas elle qui vous met dans 1 case : parent laxiste / parent non laxiste. Je connais des mères qui donnent des fessées à tout va et qui ont des enfants qui font tout et n’importe quoi.
    Quant au fait que vous éduquez vos enfants selon vos propres règles sans prendre en compte ce que vous dicte la société, moi je mettrais 1 petit bémol. En effet, l’éducation devrait permettre à l’enfant selon moi de s’adapter à la société dans laquelle il vit et donc d’en comprendre les règles et de s’y conformer.
    Et puis le propre de l’éducation c’est justement de fixer des règles et de les faire reqpecter. Sinon, ben on n’éduque rien, on laisse faire. Quand mes gosses ont commencé à jeter les aliments par terre, je les ai gro dé et ils ne l’ont plus fait. Point barre. Parce que dans notre société il est communément admis qu’on ne jète pas la nourriture et puis moi je n’ai pas à ranasser toutes leurs bêtises. Croyez-moi je ne les ai pas traumatisés. C’est aussi simple que de leur apprendre à se laver les mains ou à enfiler leur pantalon.

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    • Non effectivement elle met dans la case « utilisant une forme de violence « ou « réussissant à s’en passer ». La plupart des parents qui se sentent laxistes en mettent pour se donner sans doute l’assurance qu’ils ne le sont pas. Ca durcit le ton alors qu’en réalité c’est juste de la poudre aux yeux. Les vrais laxistes s’en contrefichent d’etre laxistes ou non donc n’ont pas la reflexion anti ou pro fessée ^^ …
      Comprendre les règles ne veut pas dire forcement s’y conformer. Et je vous rassure, ma manière propre d’eduquer joue plus sur la forme (comment les éduquer) que sur le fond. Evidemment qu’ils vont connaitre les règles qui s’appliquent dehors mais c’est enseigné de la manière dont je l’entends et non par la manière dictée par la majorité des parents. Pour moi l’éducation ce n’est absolument pas fixer des règles et encore moins apprendre à les respecter. C’est encourager l’enfant à se trouver lui même, à s’épanouir, à communiquer à sa manière, à être curieux de la vie qui l’entoure, à ouvrir les yeux et le cerveau. Ca n’a rien à voir avec laisser faire. Apprendre à un enfant à traverser au bon endroit une route, ça prend une heure. Lui apprendre à se découvrir, à avoir confiance en lui, ça prend des années. Et c’est beaucoup plus subtil.
      Quand mes enfants ont jeté de la nourriture par terre, jai juste dit qu’on ne le faisait pas. Le reste est venu de l’imitation (puisque je ne jette pas !). Mais gronder un petiout de 12 mois pour ça je n’en vois pas l’intérêt. Il le fait par test, pas pour me faire nettoyer. D’ailleurs les miens adorent nettoyer après le repas. Je ne crois pas vraiment au pouvoir des bêtises mais plus aux expérimentations et je les accompagne si besoin… Ils apprennent les conséquences différemment. Je ne pense pas les avoir traumatisé non plus. En tout cas ils ne jettent plus par terre.

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  28. Bonjour
    je suis sûr la route pour une éducation bienveillante et c’est vrai que c’est un peu dur car je passe des cris et des punitions à de l’explication et mon fils à l’air un peu déboussolé.

    Par exemple il monte sur la table et lorsque je lui explique que c’est un danger il s’en fout et continue à descendre et à monter.

    Malheureusement j’essaie de rectifier comment éduquer mes enfants car j’allais sur le chemin de l’éducation que j’ai reçu ( peu d’amour, beaucoup de cris, de tappe, ce qui fait de moi mes freres et soeurs des gens très impulsif, mais on y remédie ((()

    J’ai peur de ne pas montrer à mes enfants l’amour que je leur porte.

    Voilà merci

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    • Bienvenue 🙂 je ne connais pas l’age du petit mais s’il désire monter sur la table malgré le danger c’est souvent pour tester « monter/descendre » et à priori il s’en fiche de la table … on peut lui trouver un autre endroit plus sécurisé (au parc, ou sur une boite ou sur le canapé) pour s’entraîner et dire « ici c’est dangereux mais ici tu peux » et en général ça marche pas mal. Le chemin est long et y a des ratés chez tout le monde mais avec de l’amour un brin de joie et beaucoup de sourire, tout passe 🙂 mes enfants ont bientôt 4 ans maintenant et ça se passe très bien, ils ne sont pas sauvages ni mal élevés 😀

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  29. Il est génial votre article et très bien résumé.c’est parfois dur à mettre en pratique dans la vie et le stress de tout les jours mais ça donne tellement envie…

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